Bonjour mes Chers lecteurs, mes Chères lectrices !
Je reviens avec un nouvel article, et aujourd’hui je vais vous en dire plus sur un best seller mondial : La fille du train de Paula Hawkins.
J’ai eu l’opportunité de lire cet ouvrage après maintes recommandations. En effet, je ne m’aventurais jamais dans la lecture de ce type de roman, mais après les recommandations, et conseils de mon entourage, j’ai pris mon sac et mon porte-monnaie et j’ai été me procurer l’œuvre.
La lecture était plutôt agréable et j’ai trouvé que la traductrice a effectué un bon travail.
C’est l’histoire d’une trentenaire qui vit une routine en prenant le train tous les jours dans le but de se rendre au travail (en apparence). Cependant, pendant son trajet, elle ne cesse d’imaginer la vie des personnes vivant dans des maisons au sein d’un quartier qu’elle connait. Un jour, elle aperçoit un inconnu chez l’une des habitantes. Quelques jours plus tard, cette jeune femme disparaît et le premier suspect est le mari.
Rachel, ayant des problèmes avec la boisson et une imagination bien débordante continue à s’interroger sur les raisons de la disparition et sur l’identité du meurtrier ou de la meurtrière. Elle aura encore plus de doutes car elle sera incapable de dire ce qu’elle a pu faire ou aller le jour de la disparition potentielle de la défunte. De plus, ce jour en rentrant à la colocation, Rachel était mal-en-point (blessée, endolorie, pire encore complètement amnésique).
Au cours du roman écrit « à triple » voix, trois femmes dessinent leurs quotidiens en laissant filtrer leurs craintes et leurs peurs, leurs joies, leurs échecs ; et leurs peines.
Enfin pour clôturer ma lecture, je me suis donc intéressée à l’adaptation cinématographique. Et bien, j’ai trouvé que le pathos était bien plus présent à l’écran qu’au sein des pages. Et puis, ce drame
nous alerter peut peut-être sur les petites choses dites anodines du quotidien.
Si vous avez lu cet ouvrage n’hésitez pas en m’en dire plus, et si ce n’est pas encore le cas ; et que vous aimé les « thrillers », surtout psychologiques : foncez !
Je vous propose un extrait que j’ai trouvé très intéressant:
« Je descends à Witney. Me voilà dans l’essaim du vendredi soir, une esclave salariée comme une autre dans ce troupeau épuisé, qui n’aurait qu’une hâte, rentrer chez elle pour s’asseoir dans le jardin avec une bière, dîner avec les enfants puis aller se coucher tôt. C’est peut-être à cause du gin, mais c’est fou comme c’est agréable de se laisser entraîner par la foule, au milieu de ces gens, les yeux rivés sur leur téléphone, cherchant leur carte de transport dans leurs poches. Cela me ramène dans un passé lointain, le premier été après notre installation dans Blenheim Road, quand je rentrais précipitamment du travail chaque soir, impatiente dans la rue. Tom travaillait à domicile, et j’avais à peine passé la porte qu’il m’arrachait mes vêtements. Encore aujourd’hui, le souvenir de cette anticipation me donne le sourire : le rouge qui me montait aux joues tandis que je descendais gaiement la rue en me mordillant la lèvre pour contenir ma joie, ma respiration qui s’accélérait rien qu’en pensant à lui, consciente que lui aussi comptait chaque minute qui le séparait de mon retour.
J’ai la tête qui déborde d’images de ces moments et j’en oublie de m’inquiéter de Tom et d’Anna, de la police et des photographes, et, sans même m’en être aperçue, je suis devant chez Scott et je sonne, et la porte s’ouvre, et je suis excitée, et je ne devrais pas mais je ne m’en sens coupable, parce que Megan n’était pas une belle fille insouciante sur son balcon. Ce n’était pas une épouse aimante. Ce n’était même pas une bonne personne. C’était une menteuse, une femme infidèle.
Une meurtrière. »
Sur ces dernières paroles, je vous souhaite de bonnes lectures et à très bientôt !
Vous pouvez vous procurer un exemplaire de l’oeuvre par ici.