Bonjour,
Je vous retrouve donc dans le nouvel article du mois! J’espère que vous allez bien. Sans plus tarder, je vais vous présenter le roman que j’ai choisi de partager avec vous.
Intituler Danser les ombres, ce roman a été publié il y a peu, c’est-à-dire en Janvier 2015; et écrit par Laurent GAUDE. Dans ce roman, l’auteur nous plonge dans un univers un peu particulier car le lecteur ce retrouve en Haïti, avant le séisme de 2010; et l’histoire continuera même après la catastrophe naturelle. La jeune héroïne, Lucine connaît quelques difficultés personnelles et elle se voit donc obligée de partir pour la capitale:Port-au-Prince. Arrivée là-bas, elle va connaître une nouvelle vie, et beaucoup de sentiments et d’émotions vont donc frapper sa personne.
Ce roman fort intéressant m’a parut pendant les premiers chapitres un peu difficile. Ne voulant pas le terminer, piétinée par mes premières attentes et ne trouvant rien ou presque rien qui me poussait ou qui me donnait l’envie de poursuivre cette lecture: je me suis un peu acharnée; et j’ai enfin pu déboucher sur une belle histoire d’amour, de la souffrance, et beaucoup de désespoir.
Je pense le lire à nouveau, dans les années à venir et pendant un séjour en Haïti, ou juste après afin de peut-être retrouver cette atmosphère ou peut-être ce qu’il en reste.
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Voilà un petit extrait de la page 23:
« La grande porte de grillage s’ouvre enfin et Saul découvre ce qu’il ne pensait pas possible à Port-au-Prince: un vaste parc en terrasse, verdoyant, où des petites allées de graviers serpentent à travers les manguiers, descendant en escalier jusqu’à une immense villa qui domine la ville. Le taxi moto qui l’a conduit jusqu’ici vient de démarrer dans son dos et lui fait un petit signe des doigts sans lâcher le guidon, le laissant face au gardien du portail qui tient la porte entrebâillée, le pistolet à la ceinture, attendant qu’il pénètre dans l’allée pour pouvoir refermer derrière lui. Mais il ne le fait pas. Il reste là comme s’il hésitait à entrer, ou comme si cela lui répugnait. Durant toute la montée à taxi, sur cette route verticale où ils n’ont croisé personne, il a été sidéré de ne pouvoir voir aucune des villas de Montagne-Noire. La route est bordée tout du long par de hauts murs. Et tout ce que le passant aperçoit, c’est la cime d’arbres luxuriants faisant imaginer des jardins tropicaux où le clapotis des fontaines couvre avec élégance la rumeur lointaine des embouteillages. »
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Je vous souhaite de bonnes lectures et à très bientôt.