Hélène's Universe

Ambassadrice de la Littérature Afro-Caribéenne

Bonjour mes Cher.e.s Lecteurs et Lectrices,

Je suis de retour avec un nouvel article. Je vais vous parler d’un ouvrage de fiction, mettant en scène des personnalités ayant existées et connues de beaucoup. En effet, ce roman de Laurent Binet, intitulé La septième fonction du langage aux Editions Grasset; nous invite à nous questionner sur diverses questions, la plus flagrante: le meurtre de Roland Barthes.

Qui est Roland Barthes, dirons certains? Cette personne a été très influente notamment dans plusieurs domaines dont la linguistique (la sémiologie ou l’étude des signes), il a aussi été critique littéraire et professeur au Collège de France; ainsi que directeur d’étude à l’Ecole des hautes études. Cet homme de Lettres français fait l’objet de l’intrigue, et plus particulièrement sa mort, ou plutôt son meurtre. En effet, il se fait renverser et c’est à la suite de cet accident douteux qu’une enquête va voir le jour, dans le but premier d’éclaircir l’incident.

Pourquoi a-t-il été assassiné?

Suite à cette première « catastrophe », d’autres incidents vont voir le jour successivement et alerter les personnalités du milieu.

Dans cet ouvrage nous sommes amenés à nous poser des questions dans tous les domaines ou presque: la politiquel’enseignement; et tous les corps de métier (comme la police par exemple). Des pratiques « douteuses » pour certaines personnes vont s’y mêler et vont nous donner plus d’informations sur nos interrogations.

De plus, attendez-vous à voyager dans le Monde et pas seul(e)s.

Si les Lettres, la politique, la linguistique et les complots sont vos pires ennemis évitez cette lecture le plus longtemps possible, mais ne l’oubliez pas.

La vie n’est pas un roman. C’est du moins ce que vous voudriez croire. Roland Barthes remonte la rue de Bièvre. Le plus grand critique littéraire du xxe siècle a toutes les raisons d’être angoissé au dernier degré. Sa mère est morte, avec qui il entretenait des rapports très proustiens. Et son cours au Collège de France, intitulé « La préparation du roman », s’est soldé par un échec qu’il peut difficilement se dissimuler : toute l’année, il aura parlé à ses étudiants de haïkus japonais, de photographie, de signifiants et de signifiés, de divertissements pascaliens, de garçons de café, de robes de chambre ou de places dans l’amphi – de tout sauf du roman. Et ça va faire trois ans que ça dure. Il sait forcément que le cours lui-même n’est qu’une manœuvre dilatoire pour repousser le moment de commencer une œuvre vraiment littéraire, c’est-à-dire qui rende justice à l’écrivain hypersensible qui sommeille en lui et qui, de l’avis de tous, a commencé à bourgeonner dans ses Fragments d’un discours amoureux, déjà la bible des moins de vingt-cinq ans. De Sainte-Beuve à Proust, il est temps de muer et de prendre la place qui lui revient au panthéon des écrivains. Maman est morte : depuis Le Degré zéro de l’écriture, la boucle est bouclée. L’heure est venue.

La septième fonction du langage, Laurent Binet

L’intrigue peut vous tendre la main et n’hésitez pas à la saisir!

Ce que j’ai le plus aimé lors de cette lecture sont les descriptions apportées grâce à cette étude des signes. J’ai également apprécié l’apport linguistique: qui m’invitait à ma poser des questions sur cette septième fonction du langage (qui n’existerait point), ou qui a été détruite. Est-ce la vérité? Est-ce vrai?

Procurez vous l’ouvrage ici!

Car nous connaissons bien le poids des mots, de nos propos!

Dans l’attente d’un prochain article, je vous souhaite de bonnes lectures!

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